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Les trouilles, c’est Covid – Tome 3

Notre collègue Patrice le B nous tape la chansonnette sur le fameux A bicyclette d’Yves Montand :

Quand on partait de bon matin,
quand on partait sur les chemins,
A bicyclette.
Nous étions quelques bons copains
Y avait Fernand, y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien
Et puis Paulette

On roulait vite, on parlait fort
Du vrai plaisir dans cet effort,
A bicyclettes
Sur nos routes, en bord de Seine ,
Qu’on l’appelait , si t’en souvienne
Qu’on aimait tant, « petites reines »
Nos bicyclettes

On étaient tous amoureux d’elles,
On se sentait pousser des ailes ,
Dans les grimpettes
Car en montant vers Bosc-Guérard
S’imaginant dans l’Izoard
On allumait quelques pétards,
P’tites allumettes (autre voix)

Quand vint le temps des tournesols,
Tout a pété chez Lubrizol
Plus d’ bicyclette.
On a regardé un nuage noir
Qui redescendait vers nos trottoirs
Puis vers nos voies respiratoires,
Pas vraiment chouette.

Le gros nuage se dissipa,
En beaux maillots, nous revoilà
Comme des athlètes
Mais la pluie tombe, c’n’est pas parfois
S’il faut de l’eau, je le conçois,
Un mois, puis deux, et encore trois
C’est trop d’ toilette.

L’hiver prend fin , l’printemps s’amorce
On recommence à gonfler le torse
Adieu stratus
Mais qui voila, qui nous confine
Drôle de virus venu de Chine
Passe du voisin à la voisine
Cor’navirus

Plus de magasins, plus d’autobus,
Et dans les cours, plus de p’tits Gibus
Un vrai blocus
On s’alourdit, de plus en plus
Le ventre se gonfle en tumulus
avec plus bas, mollets minus
Vélocipédus

On range les clous et les biclous
N’y qu’à huiler l’axe des roues
Et des roulettes.
Alors souvent on vit l’enfer
Pour ne pas mettre pied à terre,
Sur home-trainer, une vraie galère
Le temps s’arrête,

Il ne manquerait plus que nos édiles
Décident que, le vingt six avril
C’nest plus utile
De rester dans nos domiciles
Sauf pour les vieux, les plus fragiles.
Soixant’ dix ans, il y’aurait péril,
Triste vaudeville

On repartira de bon matin
On partira sur les chemins
A bicyclette
Le confinement prendra bien fin
On reverdira , on mènera le train,
Faudra qu’ils suivent, tous ces gamins
A bicyclette.

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